Beaucoup d’organisations se présentent aujourd’hui comme « post-tayloriennes », agiles ou collaboratives, alors même que leurs modes de fonctionnement demeurent largement silotés : cloisonnement des services, fragmentation des responsabilités, chaînes de décision segmentées. Cette silotisation structurelle freine la circulation de l’information, alimente les incompréhensions inter-métiers et réduit la capacité collective à traiter des problèmes complexes.
La facilitation agit précisément comme un levier de désilotage : en créant des espaces de dialogue régulés, elle met en relation des acteurs habituellement séparés, rend visibles les interdépendances et réintroduit une intelligence collective là où l’organisation reste dominée par des logiques de découpage héritées du taylorisme. Elle ne supprime pas les silos par décret, mais les traverse méthodiquement, permettant à l’organisation de passer d’une juxtaposition d’expertises à une coopération effective autour du travail réel.
La facilitation agit précisément comme un levier de désilotage : en créant des espaces de dialogue régulés, elle met en relation des acteurs habituellement séparés, rend visibles les interdépendances et réintroduit une intelligence collective là où l’organisation reste dominée par des logiques de découpage héritées du taylorisme. Elle ne supprime pas les silos par décret, mais les traverse méthodiquement, permettant à l’organisation de passer d’une juxtaposition d’expertises à une coopération effective autour du travail réel.



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